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- Le tissu économique
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- La variété et la diversité du tissu économique apparaît
très forte. L'activité de la Savoie se déploie dans tous les secteurs :
- Le secteur primaire (agriculture, production de matières
premières) emploie 7 % de la population active (France 5 %, Italie 7 %, Suisse 5 %,
Slovénie 5 %). La population employée dans l'agriculture décroit , mais de nombreux
efforts sont accomplis dans le domaine de la qualité. La plupart des matières premières
sont importées, à l'exception de l'hydroélectricité : la Savoie est un
exportateur net d'énergie électrique.
- Le secteur secondaire (industrie) emploie 24 % de la
population active (France 29 %, Italie 28 %, Suisse 33 %, Slovénie 46 %). Toutes les
tailles d'entreprises coexistent, mais la plus grande partie de l'activité est le fait
des petites et moyennes industries (PMI) qui ont une activité suffisamment diverse pour
prémunir la Savoie contre les risques de mono-activité :
- l'industrie des biens intermédiaires (aciers et ferro-alliages, chimie, fibres de
verre, plâtre, ciment, fonderie, produits en carbone et graphite, papier et carton,
scierie, peintures, encres et vernis) est globalement en régression, mais reste
importante, surtout en Savoie du Sud ;
- l'industrie agro-alimentaire est très active ;
- le secteur de la mécanique est très fortement représenté par des entreprises
très dynamiques à l'export (70 % du décolletage -micro mécanique- en France provient
en fait du Faucigny, où sont implantées des centaines de PMI) ;
- l'industrie des biens de consommation a pour chefs de file Salomon, Tefal, Dynastar ;
- l'industrie du meuble est très fragmentée. Son fleuron est Mobalpa (Cuisines) à
Thônes.
L'industrie permet à la Savoie d'obtenir un excédent commercial de l'ordre de 1,68
milliards EUR (11 milliards de FRF), soit 10 % de l'excédent français.
- Le secteur tertiaire (ensemble des services) emploie 69 % de
la population active (France 66 %, Italie 65 %, Suisse 62%, Slovénie 49 %).
- la construction et l'immobilier concernent 2 300 entreprises et de nombreux
professionnels libéraux ;
- le commerce et l'artisanat est diversifié ;
- le tourisme constitue une activité importante, mais son chiffre d'affaires n'est
pas supérieur à celui du décolletage. Contrairement aux idées reçues, la Savoie n'est
pas un parc de loisirs montagnard. En revanche, l'économie touristique de la Savoie
s'organise selon une logique coloniale simple et efficace dont les caractéristiques
principales sont les suivantes :
- Le tourisme hivernal est sous le coupe de
grands investisseurs, dont, en particulier, la Compagnie des Alpes, qui appartient à
l'Etat français (via la Caisse des Dépôts et Consignations) qui contrôle la
quasi-totalité des stations de haute altitude (celles qui rapportent le plus) : Les Arcs,
la Plagne, Méribel, Les Menuires, Tignes, Peisey-Nacroix, Argentière-Lognan,
Flaine-Sixt-Morillon. 7,62 M EUR (50 M FRF) sont prélevés chaque année et dirigés vers
le siège social de Boulogne-Billancourt. En revanche, les déficits des stations de
moyenne altitude, moins rentables, sont épongés par les contribuables savoisiens (7 M
EUR, 46 M FRF pour la seule Savoie du Nord). Les profits sont pour Paris, les déficits
pour les Savoisiens.
- Les résidences secondaires se
multiplient, occupent le territoire, encouragent la spéculation foncière, génèrent des
coûts et ne rapportent que très peu à la collectivité.
- Le tourisme social permet de fournir à
des clients français des vacances de standing autrichien à un prix défiant toute
concurrence : les savoisiens paient les équipements collectifs.
- Le thermalisme, en Savoie, est devenu un
service public français, réglementé et tarifé par la Sécurité Sociale.
- - la presse écrite est marquée par
l'appartenance à de grands groupes extérieurs et dominée par le conformisme. Seuls
quelques hebdomadaires à faible tirage (le Faucigny, l'Echo de Savoie, l'Officieux des
Aravis, le Journal,...) et les journaux genevois en Savoie du Nord modifient le contexte.
Dans la presse audiovisuelle, la situation est encore pire. La redevance télévisuelle
est versée uniquement aux chaîne françaises, FRANCE 2 et FRANCE 3, dont le mépris pour
la Savoie est manifeste. La quasi-totalité des radios dépend de réseaux nationaux
français. Les canaux sont répartis par une Autorité française de l'Audiovisuel ;
- les banques, les assurances, la poste, les télécommunications, l'exploitation des
réseaux de transports, l'eau et l'assainissement sont les grands services marchands
proposés au public. Ils emploient une partie importante des salariés ;
- les administrations (locales ou non), les activités de loisirs et de culture, les
services publics (enseignement et éducation, recherche scientifique et technique, santé,
sécurité,...), l'entretien des réseaux de transports constituent les grands services
non marchands proposés au public.
- La Savoie bénéficie
d'atouts nombreux :
- un bon réseau de transports et de communications :
- la Savoie est desservie par le réseau de Gaz de France et par l'oléoduc
Méditerrannée-Rhône, qui relie Fos-sur-Mer et Lavéra à Genève ;
- la Savoie a un accès facile à deux aéroports internationaux (Genève-Cointrin et
Lyon-Satolas), complétés par deux aéroports régionaux (Chambéry et Annecy) ;
- le réseau ferroviaire est articulé autour de la ligne (Ambérieu)-Culoz-Modane-(Turin)
via Aix-en-Savoie et Chambéry. Il s'agit de l'une des lignes les plus chargées de France
pour le trafic marchandises, mais le réseau, géré par RFF et la SNCF, reste très en
retrait de ce qui existe sur les autres corridors Européens.
- le réseau routier est exceptionnellement dense et moderne. Les investissements des
collectivités locales et ceux de l'Etat français (notamment à l'occasion des Jeux
Olympiques d'hiver) ont été considérables.
- une situation propice à l'exportation, sur deux axes de
transit alpin.
- des paysages exceptionnels favorables au tourisme depuis le
XIXe siècle.
- une main d'oeuvre sérieuse et compétente
- En revanche, la vie économique, exceptionnellement
prospère et active, de la Savoie est directement menacée par la faillite française qui
se profile.
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La France est devenue un pays rabougri, empêtré dans ses contradictions, sa dette
vampirique, son panier percé de dépenses publiques, ses grèves de maîtres chanteurs,
son mammouth enseignant ruineux et ruiné et tout ce maternage démobilisateur.
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Elle a réalisé la double performance de créer un système qui sait exclure, mais
ne sait plus profiter à personne. Les modestes souffrent, les classes moyennes peinent,
les riches s'exilent.
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Jean-Paul Cavalier avait une formule à ''l'emporte-pièce'' : « pour
réussir la Savoie indépendante, c'est bien simple... Il suffit de regarder ce qui se
fait en France et faire le contraire ».
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La Savoie devra rompre avec la mentalité française: « J'ai droit à ceci,
j'ai droit à cela... Ce n'est pas à moi de payer, c'est à l'Etat »...
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Nous avons des atouts, transformables en avantages économiques, si... les
Savoisiens se prennent en main, se reponsabilisent et vont de l'avant. Je n'ai pas de
crainte à ce sujet pour nos adhérents; il faudra convaincre les autres que les combines
RMI + avantages sociaux + travail au noir ca ne marchera plus !
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Assez d'assistanat ; Martin Hirsch, président d'Emmaüs, lui même déclare:
« plus on distribue d'aides aux personnes qui ne travaillent pas, moins elles seront
incitées à trouver un job ».
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Deux informations sont sorties dans la presse :
- - plus de 70 % des jeunes français souhaitent devenir fonctionnaires.
- - La conclusion des travaux de 5 prix Nobel sur l'état de la France: « La vraie
faiblesse de la France réside dans la rigidité de sa législation du travail. »
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Premièrement: Quand dans une nation, la jeunesse (synonyme d'enthousiasme) refuse
le risque pour la sécurité; où dans les 30 % restant (donc les plus dynamiques) la
moitié partira faire carrière à l'étranger, il
n'y a plus d'espoir !
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Deuxio: la loi sur les 35 heures est une abération du particularisme français. Il
faut plus de flexibilité, tant en termes d'horaires qu'en matière de rémunération.
Pourquoi pas un bonus individuel de 20 % du salaire sans charge ni impot. Les multiples
contraintes sur le licenciement, loin de résoudre le chomage, l'aggrave et pénalise nos
entreprises.
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- Avec la Savoie indépendante, nous annoncerons une bonne nouvelle à toute l'Europe:
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« Ici on récompense
le travail, le mérite et l'effort ! »
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L'éducation doit être, dans les années à venir, la meilleure des politiques
économiques.
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Pour redonner le goût de l'entreprise, de la création, de l'investissement et du
risque, il faut former les jeunes dès le collège. De longues études ne sont pas
obligatoires pour réussir. Près de 60 % de nos créateurs d'entreprises ont juste le
bac. En
enseignant le fonctionnement du monde du travail et la gestion de l'entreprise, en
simplifiant les formalités, en facilitant la levée de capitaux auprès des banques, nous
favoriserons la création de P.M.E. qui sont les premières créatrices d'emploi.
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On s'épanouit dans un métier manuel, quand c'est celui que l'on a choisi !
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Avec une fiscalité allègée, avec un assouplissement du droit du travail, vous
divisez le taux de chomage par 2, vous relancez la croissance et vous attirez les talents
de la planète. Les starts de la recherche, de la finance, et des nouvelles technologies,
s'installeront chez nous pour profiter non seulement de ce modèle social régénéré,
mais également de la beauté de nos paysages et de notre qualité de vie. Nos jeunes,
dans un tel contexte, trouverons les emplois qu'ils cherchent, quelque soient les diplomes
qu'ils auront obtenus. Oui la Savoie fera un malheur ! Ce sera une 2ème. Suisse !
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Le rejet de la mondialisation est impossible. Aujourd'hui, nos enfants discutent,
par internet, avec d'autres jeunes à l'autre bout de la planète. Vouloir se
recroqueviller sur nos frontières, refuser la mondialisation, refuser même l'Europe,
c'est se scléroser et mourir lentement. N'ayons pas peur. Les nouvelles technologies,
principalement l'informatique, sont l'avenir de la Savoie. Batissons une stratégie de la
communication, de l'énergie et du développement durable.
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La Savoie ayant fait table rase des privilèges accordés injustement à une partie
des fonctionnaires français devra s'atteler à mettre en place un régime de retraite par
capitalisation. Il n'y aura plus d'avantages sectoriels, source d'injustice, payés par la
communauté. Encourageons la participation des travailleurs à leurs entreprises, par
l'actionnariat.
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Pour la retraite, chaque euro cotisé par un savoyard, rapportera le même montant
de pension au retraité, qu'il soit patron, ouvrier, responsable politique, fonctionnaire,
artisan, commerçant ou paysan.
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Enfin, dans le cadre européen, la Savoie favorisera un marché équitable avec les
pays du sud, l'Afrique en particulier. Nous n'échapperons pas à une invasion africaine
massive, si nous continuons à exploiter leurs matières premières, leur sous sol, pour
développer nos industries et enrichire les multinationales de nos pays développés. Si
notre enrichissement passe par l'exploitation, quasi coloniale, de l'Afrique, nous aurons
tout faux.
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Oui la Savoie a des atouts indiscutables, nous devrons les utiliser.
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