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ECONOMIE
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Le tissu économique
 
La variété et la diversité du tissu économique apparaît très forte. L'activité de la Savoie se déploie dans tous les secteurs :
Le tourisme hivernal est sous le coupe de grands investisseurs, dont, en particulier, la Compagnie des Alpes, qui appartient à l'Etat français (via la Caisse des Dépôts et Consignations) qui contrôle la quasi-totalité des stations de haute altitude (celles qui rapportent le plus) : Les Arcs, la Plagne, Méribel, Les Menuires, Tignes, Peisey-Nacroix, Argentière-Lognan, Flaine-Sixt-Morillon. 7,62 M EUR (50 M FRF) sont prélevés chaque année et dirigés vers le siège social de Boulogne-Billancourt. En revanche, les déficits des stations de moyenne altitude, moins rentables, sont épongés par les contribuables savoisiens (7 M EUR, 46 M FRF pour la seule Savoie du Nord). Les profits sont pour Paris, les déficits pour les Savoisiens.
Les résidences secondaires se multiplient, occupent le territoire, encouragent la spéculation foncière, génèrent des coûts et ne rapportent que très peu à la collectivité.
Le tourisme social permet de fournir à des clients français des vacances de standing autrichien à un prix défiant toute concurrence : les savoisiens paient les équipements collectifs.
Le thermalisme, en Savoie, est devenu un service public français, réglementé et tarifé par la Sécurité Sociale.
- la presse écrite est marquée par l'appartenance à de grands groupes extérieurs et dominée par le conformisme. Seuls quelques hebdomadaires à faible tirage (le Faucigny, l'Echo de Savoie, l'Officieux des Aravis, le Journal,...) et les journaux genevois en Savoie du Nord modifient le contexte. Dans la presse audiovisuelle, la situation est encore pire. La redevance télévisuelle est versée uniquement aux chaîne françaises, FRANCE 2 et FRANCE 3, dont le mépris pour la Savoie est manifeste. La quasi-totalité des radios dépend de réseaux nationaux français. Les canaux sont répartis par une Autorité française de l'Audiovisuel ;
- les banques, les assurances, la poste, les télécommunications, l'exploitation des réseaux de transports, l'eau et l'assainissement sont les grands services marchands proposés au public. Ils emploient une partie importante des salariés ;
- les administrations (locales ou non), les activités de loisirs et de culture, les services publics (enseignement et éducation, recherche scientifique et technique, santé, sécurité,...), l'entretien des réseaux de transports constituent les grands services non marchands proposés au public.
La Savoie bénéficie d'atouts nombreux :
En revanche, la vie économique, exceptionnellement prospère et active, de la Savoie est directement menacée par la faillite française qui se profile.
 
            La France est devenue un pays rabougri, empêtré dans ses contradictions, sa dette vampirique, son panier percé de dépenses publiques, ses grèves de maîtres chanteurs, son mammouth enseignant ruineux et ruiné et tout ce maternage démobilisateur.
            Elle a réalisé la double performance de créer un système qui sait exclure, mais ne sait plus profiter à personne. Les modestes souffrent, les classes moyennes peinent, les riches s'exilent.
 
            Jean-Paul Cavalier avait une formule à ''l'emporte-pièce'' : « pour réussir la Savoie indépendante, c'est bien simple... Il suffit de regarder ce qui se fait en France et faire le contraire ».
            La Savoie devra rompre avec la mentalité française: «  J'ai droit à ceci, j'ai droit à cela... Ce n'est pas à moi de payer, c'est à l'Etat »...
            Nous avons des atouts, transformables en avantages économiques, si... les Savoisiens se prennent en main, se reponsabilisent et vont de l'avant. Je n'ai pas de crainte à ce sujet pour nos adhérents; il faudra convaincre les autres que les combines RMI + avantages sociaux + travail au noir ca ne marchera plus !
            Assez d'assistanat ; Martin Hirsch, président d'Emmaüs, lui même déclare: « plus on distribue d'aides aux personnes qui ne travaillent pas, moins elles seront incitées à trouver un job ».
 
            Deux informations sont sorties dans la presse :
- plus de 70 % des jeunes français souhaitent devenir fonctionnaires.
- La conclusion des travaux de 5 prix Nobel sur l'état de la France: « La vraie faiblesse de la France réside dans la rigidité de sa législation du travail. »
           
            Premièrement: Quand dans une nation, la jeunesse (synonyme d'enthousiasme) refuse le risque pour la sécurité; où dans les 30 % restant (donc les plus dynamiques) la moitié partira faire carrière à l'étranger,  il n'y a plus d'espoir !
            Deuxio: la loi sur les 35 heures est une abération du particularisme français. Il faut plus de flexibilité, tant en termes d'horaires qu'en matière de rémunération. Pourquoi pas un bonus individuel de 20 % du salaire sans charge ni impot. Les multiples contraintes sur le licenciement, loin de résoudre le chomage, l'aggrave et pénalise nos entreprises.
 
Avec la Savoie indépendante, nous annoncerons une bonne nouvelle à toute l'Europe:
                « Ici on récompense le travail, le mérite et l'effort ! »
 
            L'éducation doit être, dans les années à venir, la meilleure des politiques économiques.
            Pour redonner le goût de l'entreprise, de la création, de l'investissement et du risque, il faut former les jeunes dès le collège. De longues études ne sont pas obligatoires pour réussir. Près de 60 % de nos créateurs d'entreprises ont juste le bac.          En enseignant le fonctionnement du monde du travail et la gestion de l'entreprise, en simplifiant les formalités, en facilitant la levée de capitaux auprès des banques, nous favoriserons la création de P.M.E. qui sont les premières créatrices d'emploi. 
            On s'épanouit dans un métier manuel, quand c'est celui que l'on a choisi !
            Avec une fiscalité allègée, avec un assouplissement du droit du travail, vous divisez le taux de chomage par 2, vous relancez la croissance et vous attirez les talents de la planète. Les starts de la recherche, de la finance, et des nouvelles technologies, s'installeront chez nous pour profiter non seulement de ce modèle social régénéré, mais également de la beauté de nos paysages et de notre qualité de vie. Nos jeunes, dans un tel contexte, trouverons les emplois qu'ils cherchent, quelque soient les diplomes qu'ils auront obtenus. Oui la Savoie fera un malheur ! Ce sera une 2ème. Suisse !
                       
            Le rejet de la mondialisation est impossible. Aujourd'hui, nos enfants discutent, par internet, avec d'autres jeunes à l'autre bout de la planète. Vouloir se recroqueviller sur nos frontières, refuser la mondialisation, refuser même l'Europe, c'est se scléroser et mourir lentement. N'ayons pas peur. Les nouvelles technologies, principalement l'informatique, sont l'avenir de la Savoie. Batissons une stratégie de la communication, de l'énergie et du développement durable.
 
            La Savoie ayant fait table rase des privilèges accordés injustement à une partie des fonctionnaires français devra s'atteler à mettre en place un régime de retraite par capitalisation. Il n'y aura plus d'avantages sectoriels, source d'injustice, payés par la communauté. Encourageons la participation des travailleurs à leurs entreprises, par l'actionnariat.
            Pour la retraite, chaque euro cotisé par un savoyard, rapportera le même montant de pension au retraité, qu'il soit patron, ouvrier, responsable politique, fonctionnaire, artisan, commerçant ou paysan.
 
            Enfin, dans le cadre européen, la Savoie favorisera un marché équitable avec les pays du sud, l'Afrique en particulier. Nous n'échapperons pas à une invasion africaine massive, si nous continuons à exploiter leurs matières premières, leur sous sol, pour développer nos industries et enrichire les multinationales de nos pays développés. Si notre enrichissement passe par l'exploitation, quasi coloniale, de l'Afrique, nous aurons tout faux.
 
            Oui la Savoie a des atouts indiscutables, nous devrons les utiliser.
 
 
 
 
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