La SAVOIE au COEUR de l'EUROPE
La TARENTAISE, une
PROVINCE de la SAVOIE
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HISTOIRE

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Peuple souverain de SAVOIE,
un jour viendra où tu retrouveras ta liberté, et grâce à ta souveraineté, tu pourras enfin t'exprimer, proposer, choisir, décider de ton avenir et de tes investissements. Et tu pourras coopérer librement avec tes voisins naturels, dans le cadre d'une EUROPE rénovée.
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DIVERS
ASS. PIERRE II TARENTAISE
nCE QUE NOUS VOULONS
 
La Ligue savoisienne a notamment pour but (art. 2 de ses statuts) "de s'exprimer et d'intervenir sur toutes les questions concernant la Savoie". De fait elle s'intéresse à tant de sujets et prend position sur tant de questions que l'opinion publique finit par perdre de vue l'objectif principal du mouvement, fixé lui aussi par le deuxième article de ses statuts " : restaurer la souveraineté du peuple savoisien en faisant constater la caducité du traité d'annexion à la France".
Ne m'appelez plus jamais France...
Nous ne voulons plus qu'on nous dise : "la Savoie, c'est la France" ! Notre pays a été annexé par la France, huit fois en cinq siècles, il s'est libéré sept fois, et nous préparons la huitième désannexion. Elle est légitime, car le traité de 1860, violé par la France, est caduc. Nous ne referons pas ici la démonstration de cette caducité : elle se trouve en résumé dans les manifestes de la  Ligue, et en détail dans le livre de Jean de Pingon, "Savoie française, histoire  d'un pays annexé". Les Savoisiens sont   un peuple, ils le proclament, et tous les peuples ont droit à l'autodétermination, ce droit est garanti par la Charte internationale des Droits de l'homme : c'est le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, qui s'exerce dans le cadre des Nations-Unies.
Non, nous ne voulons plus être français, nous ne voulons plus partager le destin de cette prétendue république dont les vices les plus connus sont la corruption, la bureaucratie, la religion du secret par la liturgie de la transparence, l'oppression des périphéries par le centre, le mépris du peuple par les élites, la toute-puissance de l'État sur le citoyen, la mauvaise foi généralisée, la loi incompréhensible mais toujours dure pour le faible et faible pour le fort, l'injustice pérennisée par le discours égalitaire, la culture de la haine et de l'affrontement (des incivilités jusqu'à la guerre civile ?).
Alors que d'autres que nous, en France, éprouvent le même dégoût mais ne savent où aller, nous avons  la chance, en Savoie, de disposer à la fois des bases juridiques et des moyens économiques de notre souveraineté. Une Savoie toujours prospère, mais plus paisible, plus juste, plus libre et plus fraternelle est à notre portée, je l'ai démontré dans mon livre, "Renaissance savoisienne". Dès lors, pourquoi hésiter ?
Ceux qui, faute d'arguments, psalmodient leurs professions de foi ("je suis français et fier de l'être") nous font pitié.
 
 Savoisiens et Européens.
 
Lorsque nous vivrons dans un État souverain de Savoie, cesserons-nous de parler français ? Bien évidemment non. De même nous continuerons à visiter le beau pays de France, à fréquenter nos parents et amis français, à commercer ou étudier avec eux, à les recevoir comme touristes ou comme partenaires de travail. Alors, quelle différence ? Tout simplement, nous serons savoisiens et européens, sans recevoir d'ordres de Paris ni de Lyon, pas plus que nous n'en recevons aujourd'hui de Berne, de Milan ni de Rome.
La souveraineté, c'est cela : déterminer nous-mêmes notre gouvernement, nos lois, notre justice. La  souveraineté n'est ni de droite ni de gauche. Dans la Savoie souveraine il y aura place pour la droite, la gauche, le centre (peut-être, à  certaines  périodes,  pour  les extrêmes) mais comme tous les pays souverains la Savoie ne tolérera pas de parti prenant ses ordres dans un autre pays, comme c'est le cas actuellement de toutes les sections locales des partis parisiens. Pour notre part, aucune laisse ne nous attache : nous sommes des femmes et des hommes libres qui oeuvrent pour un pays libre. Nous ne décrirons pas ici la démocratie que nous souhaitons, avec l'autonomie de nos six provinces, la séparation des pouvoirs, le droit permanent au référendum populaire : il suffit de relire notre Projet de Constitution, que chacun peut se procurer facilement. Et comme l'intégration européenne est en marche (certes avec beaucoup de difficultés mais avec des avantages visibles pour nous tous) c'est à Bruxelles que la Savoie négociera la place de son million de Savoisiens, comme tous les autres États, qu'ils aient 400000 habitants comme le Luxembourg ou 80 millions comme l'AIlemagne. La souveraineté n'est plus, aujourd'hui, l'indépendance totale, elle s'exerce dans le cadre des grands traités internationaux.
 
Une stratégie gradualiste.
 
Nous ne sommes pas le parti du   "tout  ou  rien".  Les Savoisiens ne dévieront pas de l'objectif qu'ils se sont fixé, mais dans  leur immense majorité ils estiment pouvoir l'atteindre   par   étapes. L'Assemblée des Pays de Savoie mise en place en 2001, est notre première victoire, car elle met fin à une division départementale imposée depuis 1 860. Il faudra très vite lui donner un contenu. Si elle décide de se transformer   en   Région Savoie, ce sera une nouvelle étape, puis pourrait venir l'autonomie  (comme  au  Val d'Aoste  ou  en  Nouvelle Calédonie). Nous procédons exactement comme les indépendantistes écossais, catalans ou basques (modérés, pas terroristes !). Chaque   étape  adviendra selon la volonté des habitants de la Savoie, quelle que soit leur origine. Rien ne sera imposé.  Tout  changement s'accomplira de manière pacifique et légal, ainsi que le disposent les statuts de la Ligue savoisienne. Déjà plus d'un habitant sur cinq opte pour l'indépendance, plus d'un sur deux pour une Région.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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